Rencontre avec un ange au cheveux d'argent [PV: Charlie]

◄Le vent tapait férocement contre la fenêtre alors que j'avais un Match de Tennis prévu aujourd'hui, ça s'annonçait déjà assez dur dis donc, si en plus le vent venait s'amuser avec nous, bien évidement mon match était simplement contre un mur n'ayant pas vraiment d'amis pour l'instant et pas grand monde pour se mesurer a moi dans ce sport. Actuellement j'étais dans ma chambre au campus, regardant les arbres se plier sous la force dominante et pourtant tellement naturel du vent, je sais que vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça mais bon. J'étais tout simplement en train de tranquillement préparé mes affaires faisant bien attention a ne rien oublier,, étant vêtu actuellement d'un simple haut a manche longue et d'un pantalon, ayant pris un short et un t-shirt dans son Sac en plus de sa raquette et de balle, puis je sorti hors de ma chambre afin de me rendre en ville en direction du stade.► ◄J'étais complètement décoiffé le vent frappait telle une... Ben une rafale de vent, il soufflait fort dans mon dos, j’avançais contre mon gré au final mais il m'envoyait dans la bonne direction c'était déjà ça, je voyais le stade au loin, il avait l'air complètement désert , dénué de toute population, comme si tout avait été balayer par ces rafales violente, c'est donc avec un courage inébranlable et a toute épreuve , une rafle de vent me fît lamentablement m'écraser contre la grille du Stade me laissant une belle marque sur la joue, c'est donc en grommelant que j'étais entré dans la stade, une marque carré sur la joue gauche, je commençai a sortir ma raquette et tout le tralala, avant d'entrer le vestiaire et de me changer, puis commençai a frapper quelque balle contre le mur visiblement seul dans ce stade, tellement c'était silencieux, soudain alors que je venais de frapper dans la balle un bruit se fît entendre, une douce mélodie plus exactement , elle capta tellement mon attention que je ne fît pas attention a la balle qui me toucha en plein dans les côtes, c'est donc le souffle coupé que je regardais d’où venait cette magnifique mélodie, un objet reflétant la lumière attira mon intuition, mais ce que mon cerveau capta le plus c'est celle qui le tenait entre ses mains, une magnifique fille au cheveux d'un blond magnifiquement Clair, presque aussi blanc que de la neige et d'ailleurs provocant un sentiment tout aussi magique, c'est donc après m'être essuyer la sueur qui perlait de mon front que je commencer a marcher en direction de cette demoiselle intrigué par sa musique.►

Mélodie transportée par le vent.

Encore perdue.

Cela faisait seulement quelques jours que Charlie était arrivée et en une petite semaine ou plus, elle s'était perdue un nombre incalculable de fois. D'abord en arrivant. Et grâce à elle-ne-savait-quel petit farfadet-ange-gardien-licorne-magique-fer-de-cheval-patte-de-lapin elle avait pu retrouver son chemin. L'adolescente s'était également perdue dans son étage, se trompant trois fois consécutivement de chambre alors que la première porte de l'étage était la bonne. La lycéenne était également arrivée plusieurs fois en retard en cours, incapable de se repérer sur les plans du lycée. Se retrouver dans un complexe aussi grand que celui-ci était une véritable cauchemars pour quiconque ne différenciait pas sa droite de sa gauche (ce qui était le cas de la petite blonde).

Charlie soupira et s'assit sur un des siège du stade du pensionnat. Elle soupira -plus pour la forme que par réelle frustration- bien trop habituée d'être dans des endroits inconnus ou tout simplement oubliés. L'adolescente admira la vue durant un moment, les yeux légèrement plissés par la force du vent. Enfin...la vue... Des tonnes de sièges s'étalaient autour d'un terrain de football vert feuille. Les fines lignes blanches s'étendaient sur celui-ci, à moitié effacées par-ci par-là. Charlie regarda ensuite ses pieds. Elle devinait l'ensemble du complexe sportif s'étalant sous les gradins et mêlant vestiaires et salles de danse, de musculation, de yoga et autres sports en tout genre. La jeune fille regarda ensuite le ciel, chargé de nuages amenés par le souffle venteux. Le fameux vent siffla doucement à ses oreilles dans une mélodie propre à lui-même et les yeux de la petite blonde tombèrent sur l'étui patiné par le temps et son ouverture. La musicienne l'attrapa et caressa affectueusement la matière avant de l'ouvrir. Charlie soupira, bienheureuse et sortit doucement le violon de l'étui. L'instrument brillait légèrement. L'adolescente fit un grand sourire au vide. Elle se souvint du choix qu'elle avait fait, un jour, comme ça. C'était en tombant sur une mélodie d'un piano accompagnant un violon qu'elle avait décidé. Elle en avait voulu un, plus que tout, pendant quelques mois. Bien sur, réclamer n'était pas envisageable. Et puis un jour, ses deux frères aînés le lui offrirent. Et l'aventure en tant que violoniste commença ainsi. Charlie avait fait crisser les dents de bien des employés du manoir puis un jour, sa mère s'était résignée à lui prendre un professeur.

La voilà qu'elle se retrouvait là, les yeux mi-clos dans une tentative vaine de protéger ses pupilles bleues, perdue et ressassant les souvenirs comme une petite mamie. Elle rit puis se mit debout, balancée légèrement par le vent et joua. La mélodie était douce et gracieuse mais surtout assez simple de réalisation. Les yeux fermés, elle apprécia le moindre son sortant de la caisse de résonance et se plut à imaginer le vent emportant la douce litanie dans des bourrasques violentes et désordonnées, ce qui était sûrement le cas. Elle finit sa mélodie, calme et sereine et remarqua enfin une présence non loin d'elle. Charlie sourit et rangea avec douceur et minutie l'instrument puis sourit au garçon qui était non loin. Il était brun et semblait totalement conscient d'où il était. L'adolescente lui offrit un grand sourire et s'adressa à lui avec douceur.

-Bonjour, ma musique vous dérange dans votre entraînement... Elle remarqua ensuite la raquette et la balle jaune... de tennis je suppose ? Je ne savais pas qu'il y avait des terrains par ici...

Elle s'approcha ensuite de lui et lui tendit sa main, un léger accent anglais perçant dans sa voix.

-Charlie Lovapple, enchantée.