A l'aide ! PV Satome

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Je dirais que la journée aurait pu bien mieux tourner si la chance avait été de mon côté. Ce qui n’avait pas du tout été mon cas mais ça… c’est comme toujours. L’habitude qui s’est installée et pourtant, je ne dirais pas que j’ai réussi à essayer de me retrouver le moins possible à l’hôpital depuis que je suis arrivée au pensionnat.

Donc, nous étions un matin de semaine où bien sûr, j’allais me rendre en cours hein. Normal, je suis quand même une élève sérieuse, même si ça ne se voit peut-être pas toujours. Du fait, que je sois trop réservée semble-t-il. Me préparant tranquillement dans ma chambre, je fis toujours attention à ne pas me cogner contre un mur ou je ne sais quoi d’autre encore. Ca me l’a fait une fois, j’ai réussi à me casser la main en me cognant à peine contre le rebord de la baignoire. La haine que j’avais eue, je peux bien vous l’avouer. Mais bon, c’est ma maladie qui me fait agir comme ça, je suis obligée d’y penser même quand je ne veux pas. C’est le rituel… Puis, donc une bonne demi-heure après, je pris mes affaires dans l’objectif de me rendre à l’université vu que j’allais étudier la musique là-bas.

Passant dans les couloirs et longeant le dortoir pour me rendre en cours, je fis quelques petits sourires aux personnes que je croisais souvent et avec qui il me semblait que l’on s’entendait bien. Oh loin de moi de vouloir leur parler, je ne saurais juste pas trop quoi leur dire. Puis un bon quart d’heure plus tard et sans embûches, j’arrivais à mon casier pour changer de chaussures et de là, je vis une lettre. Hm bizarre, je n’ai jamais reçu de lettre. Puis j’ai un copain donc bon… Posant mes affaires dans le casier pour lire la lettre, celle-ci disait : « Tu crois vraiment que tu peux passer inaperçue avec ta maladie de rien du tout ? T’es qu’une menteuse gamine et va te faire interner pauvre folle. On va te retrouver tu vas voir. » Hm… sympa… Je ne sais pas à qui j’ai affaire vu que c’était anonyme normal, et je pense qu’ils devraient se renseigner avant d’accuser à tort les gens. Je mis la lettre dans mon sac, ne m’en préoccupant pas trop. Certes, les derniers mots font un peu peur et sont à penser qu’ils seraient susceptibles de me retrouver comme ça, tranquille.

On verra bien, pour l’instant le plus important est d’aller en cours. Dommage que je sois trop faible physiquement pour frapper celui qui osera me taper. C’est une grande faiblesse et j’ai l’impression de toujours devoir compter sur les autres mais je n’ai pas le choix. En plus, je suis une fille… Encore, si j’avais été un garçon peut-être que je me dirais bah allez tant pis, je vais quand même dans le tas. Je me rendis par la suite en cours, la matinée passant rapidement. Je n’avais pas beaucoup participé, voulant me faire voir le moins possible. Surtout à cause de cette lettre en fait. Je ne sais pas du tout qui l’a écrite alors bon… A midi, j’allais d’ailleurs manger dans la cour avec mon bento. Je m’étais mise dans un coin tranquille puis souris en voyant l’esprit de mon frère arriver en ces lieux.

« Grand frère, tu crois qu’ils vont venir me faire quelque chose, les auteurs de la lettre ? »

« Hm… aucune idée Eri mais méfie toi quand même, je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose de grave. »

Nous commençâmes à discuter pendant environ 10min avant que trois garçons s’approchèrent de moi. L’un des trois me prit par le col pour me faire relever, mon bento atterrissant tout à terre. C’est là que je commençais réellement à prendre peur. Je n’osais plus trop rien faire, restant comme pétrifiée. Je voyais l’esprit de mon frère être en rage. Ces mecs qui commençaient à me frapper, moi me protégeant avec les poings forcément mais je pris beaucoup. Je sentais au fur et à mesure des coups que mes os se cassaient un par un. Puis pour ne pas suffire, on me donna un coup de genou dans le ventre ce qui me cloua à terre. J’étais mal et je commençais à avoir quelques larmes de douleur.

« Maiis, je vous ai rien fais bordel ! Et c’est vrai que j’ai une maladie, vous entendez pas comment sa craque ! »

Mais rien n’y fit… Ils continuaient à se déchaîner sur moi et là je sentis vraiment que je n’allais certainement pas guérir facilement… Que quelqu’un vienne m’aider…

HRP : J'ai posté ici vu que c'est logique qu'elle se retrouve à l'hosto, s'il y a quoi que ce soit hésites pas à me le dire.

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I smell the pain, and feel their fear.

Elle ouvre enfin les yeux. Satome vient tout juste de se réveiller. Pour une fois, la jeune fille n'a pas sécher les cours, et c'était bien l'une des rares fois où elle n'était pas occuper à suivre... quelqu'un. Et elle était donc bien là, sur sa chaise de cours. Encore environ cinq minutes avant que la cloche sonne l'arrêt des cours... pour ce matin! Elle se frotte le visage, soupirant avec force, et fini par ronger ses ongles. Pourquoi était-elle ici? Elle pourrait être dehors, surveillant son bien-aimé et écartant, s'il le faut, toutes les autres filles qui pourrait s'approcher de lui! Pourquoi diable, à son réveil, avait-elle décider de ne pas poursuivre son cher et tendre et de préférer aller en cours. Elle n'avait pas besoin de tout ça! Aussitôt la cloche sonne, Satome fait parti des premiers qui quittent la salle de classe. Elle lâche alors un énorme soupire de soulagement et sort de l'établissement scolaire, n'en pouvant plus! Cette sortie lui souffla alors l'envie de partir un peu plus loin, de vagabonder... Et, quel heure était-il? Presque midi... est qu'il avait manger? La jeune fille n'avait rien à manger, c'est pas si grave que ça, elle se rappelle toutes les fois où elle n'avait pas envie de manger quand sa mère lui préparer... quelque chose. Ce n'est pas une enfant martyr, Satome, mais elle en avait baver avec sa mère et en fera baver aux autres qui se mettront au travers de son amour pour Shinade... ou d'autre truc du genre!

Les pieds de la stalker l'avait mener... encore dans un lieu scolaire! C'était sa journée, on dirait. Bah, tant pis, après tout, elle n'avait pas l'intention de retourner en cours, et elle ne voulait pas glander dans sa chambre, sans compter qu'elle ne savait pas où il était. Elle était même entrain de s'imaginer le croisant, là, au coin de la rue, et engageant une conversation bateau avec lui... Ou bien encore dans des lieux où elle ne serait pas censé le trouver, vice-versa. Mais une plainte la tire alors de ses songes. Et c'est le genre de plainte qu'elle déteste entendre. Petite, elle poussait les mêmes, mais... Mais ils semblent différents! La jeune femme n'avait certainement pas le droit d'entrer dans cette cour, mais toutes interdictions, Satome s'en contrefiche royalement! Ainsi, elle pénètre dans l'enceinte d'un lieu où elle n'est pas censé entrer! La jeune femme serre les poings, elle n'est certainement pas un héro qui défend le plus faible, mais du trois contre un... c'est vraiment lâche! Et contre une fille, en plus. Certes, certaines filles savent se défendre, mais c'était d'une couardise!

« Eh les tapettes, si vous vous en preniez à quelqu'un d'votre taille! »

Déjà, les coups sur la pauvre petite tête blonde avait cesser, l'attention des trois abrutis étaient maintenant porter sur la stalker d'un mètre soixante-dix. L'un des trois lance alors qu'elle n'aurait pas du dire ça, accompagné d'un magnifique juron, et aussi qu'elle pouvait allait se faire voir, et sans oublié qu'ils allaient s'occuper d'elle! Sans attendre, Satome se permet de filer un droite monumental à celui qui crachait au sol, maintenant, il pouvait cracher ses dents; vous savez pourquoi Satome était craint dans son lycée? Loin de là qu'elle possède un pouvoir comme la plupart des pensionnaires, mais elle avait une force plutôt... phénoménale! Et elle n'a rien fait pour... Tandis que l'un se tient la mâchoire, un autre se jette sur la stalker. A son tour, elle est victime d'un coup de poing au visage, et ainsi de suite, on lui donne des coups, elle les rends, plus fort à chaque fois. Elle finit par péter le nez de ce qui semble être le meneur du trio et ils s'enfuient, lâchant qu'ils s'en prendraient à elle aussi! Grand bien leur fasse, Sam n'avait pas peur d'une bande de bâtard qui s'en prennent aux filles. Elle essuie son nez qui, lui aussi, pisse un peu le sang, mais c'était certainement rien comparer à la petite blonde. Avec les plaintes et les bruits inquiétants qu'elle avait fait, Satome se doute de la bonne santé de la jeune femme. Sam, n'ayant pas connaissance des premiers gestes de secours, jette un coup d'œil au corps... Sans aucun doute, elle devait l'amener à l'hôpital le plus proche... Maintenant! En s'essuyant une énième fois le visage couvert de sang et de poussière, à la force de ses bras, elle lève le corps de la blonde, même si elle voulait protester ou autre, la lycéenne la porterait jusque là-bas!

Sam a couru comme jamais, portant dans ses bras la blonde. Toutes les deux, elles étaient amochées. L'une a été rouée de coups en essayant de se défendre du mieux qu'elle peut, brisant chaque os de son pauvre corps, tandis que l'une refuse de se faire approcher par des médecins ou des infirmiers. Elle avait horreur de ça, par ailleurs... Ayant laissé l'inconnue qu'elle a sauvé entre les mains du personnel médical, on l'invita à se faire soigner. La jeune Satome avait refuser à plusieurs reprise... Mais elle roule des yeux, et se laisse faire. Pour une fois que ce n'est pas elle qui s'occupe de ses blessures. On s'occupe de sa lèvre fendu, on essaye de savoir d'où vient le sang de son nez et on lui confie alors que son amie est dans un état plus sale qu'elle! Après avoir attendu, on lui annonce qu'elle peut enfin rejoindre celle qu'elle a sauvé...

En entrant dans la pièce, elle frémit. Elle déteste les hôpitaux, non seulement pour les ambiances qui donnent envie de faire la fête mais aussi pour leur chambre... qu'elle ne trouve pas accueillante, vraiment pas! Alors que la blonde n'avait pas besoin de se plaindre, c'était plutôt "sympas", restant dans l'esthétique blanc et propre, et surtout... fade. Bien heureusement pour l'inconnue aux cheveux blonds, elle avait le droit à une chambre seule. De ses yeux vermeils, elle scrute le lit... La jeune femme dormait ou non? On lui avait donner des médicaments ou non? Est-ce que Satome devait partir, l'air de rien? A vrai dire, elle n'attendait pas vraiment de la reconnaissance de sa part, il ne faut pas de raison pour aider, ni même pour recevoir quelque chose en retour d'un coup de poing... enfin, de main! Sam pose alors ses fesses sur un fauteuil qui était là, en face du lit, dans le coin de la pièce. La lycéenne se frotte les temps, tapote les pansements qu'on lui a mis de-ci et de-là sur son visage un peu bleu et légèrement gonflé. Si Sam était dans un état pareil... Elle n'imagine même pas la blonde. Elle trouvait ça carrément anormal les bruits qu'elle faisait quand on la frappait, et ça l'inquiéter à vrai dire... Bête comme elle était, elle ne pouvait pas penser à l'évidence d'une maladie, elle n'y avait jamais fait face à vrai dire. Du coup, Sam allait rester ici jusqu'à ce que la blonde se réveille et lui annonce qu'elle va bien, et autre. Et pourquoi pas, une explication...? C'est vrai que certains s'en prennent à d'autres pour "s'amuser", mais parfois, il y a des raisons...

Invité

Tandis que j’étais à terre, à me dire qu’il me reste encore au moins mes jambes de potable après cette agression subite, je vis une jeune fille qui semblait-il était venue à mon secours. Les trois mecs s’étaient concentrés sur elle pour me permettre de souffler un peu et de me donner le premier diagnostic moi-même. Pas besoin d’être un génie pour savoir ce que vous avez quand les os craquent de manière inquiétante. La jeune fille que j’observais avait rapidement mis une rouste aux trois garçons qui m’avaient agressé. Je voyais ensuite l’esprit de mon frère être à côté de moi et s’inquiéter comme jamais. Si je pouvais le toucher, je lui dirais que ça allait aller. Même si, je n’en étais pas tellement sûre moi-même. Puis, avec étonnement, la fille me prit sur son dos. Je fus tellement étonnée que je ne dis rien, étant un peu désarçonnée.

Je ne dis rien, préférant me laisser faire contre elle. Mais j’avais bien remarqué qu’elle aussi était un peu amochée. Un bon moment après nous étions arrivées à l’hôpital. Même pas besoin de leur donner mon dossier médical, ils ne savent que trop bien qui je suis avec tous les passages que je peux y faire. Puis me voilà séparée de celle qui vient de me sauver. Admise d’urgence en salle d’opération forcément hein… […] Après 4 bonnes heures et grâce aux nouvelles technologies médicales bien que ça ne fasse pas grand-chose sur moi, j’étais de retour dans ma chambre dormant toujours. Constat important : à cause du coup de genou dans le ventre et des poings que je me suis prise à cette endroit là, deux côtes fracturées. Puis ensuite… les poings explosés et les avants bras presque brisés pour eux aussi. Je ne sais pas si je peux appeler ça avoir de la chance, mais au moins j’ai encore mes deux jambes pour marcher. C’est toujours ça…

Je dus me réveiller une bonne heure plus tard et trouvais étonnant que la jeune fille soit encore là. D’habitude, tout le monde se serait cassé pour ne pas avoir à faire à moi dans un état pareil. Et une fois de plus, bien heureusement pour moi, je m’étais retrouvée seule dans une chambre. D’ailleurs, je ne fis même pas attention à la décoration si blanche et lumineuse mais lugubre en même temps. L’habitude a surpassé tout le reste. Tournant alors la tête vers la jeune fille, je lui fis un sourire.

« Hey… euh je te remercie de m’avoir sauvé vraiment… et d’être aussi restée avec moi. Ca a du être long d’attendre non ? »

Faisant une petite grimace ; car je sais assez bien que généralement les gens n’aiment pas du tout les hôpitaux. Pour ma part, la question ne se pose pas, c’est mon second foyer alors… Puis d’ailleurs, pourquoi ne pas faire un peu la discussion. Hé tant qu’à faire ; en plus je risque de rester encore un long moment à l’hôpital cette fois-ci avec ce qui vient de m’arriver alors bon… Puis, en fait, ça me fait du bien d’avoir quelqu’un à mes côtés qui ne soient pas mon père ou les médecins. L’esprit de Kuro est d’ailleurs toujours là se contentant de veiller sur moi. Mais… ce n’est plus un très vivant et même si on se parle tout le temps, ce n’est pas pareil. Je sens bien que je me renferme encore un peu sur moi-même.

« Hm au fait, je m’appelle Eri et toi ? »

HRP : tu verras qu'Eri a toujours un peu de mal à commencer les discussions^^'